Les thèmes de recherche développés par notre équipe sont principalement orientés vers la compréhension de la physiopathologie des cellules neuroendocrines (cellules chromaffines surrénaliennes, neurones hypothalamiques, cellules dopaminergiques). Ces cellules et les neurotransmetteurs/neurohormones qu’elles produisent en excès ou insuffisamment sont à l’origine de diverses pathologies telles que les maladies métaboliques, l’hypertension, les tumeurs neuroendocrines ou les maladies neurodégénératives.
Notre équipe a une expérience de plus de 25 ans dans l’étude des événements cellulaires et moléculaires sous-jacents à la physiologie et à la physiopathologie des cellules neuroendocrines / sécrétrices, dont celle des cellules chromaffines et leurs tumeurs associées, les phéochromocytomes. Nous avons récemment mis en œuvre différentes lignes de recherche sur les cellules neurosécrétrices, y compris les cellules productrices de dopamine et de mélanotropine, qui sont affectées dans la maladie de Parkinson ou dans l’obésité.
Domaines de compétence de l'équipe :
Identification d’un nouvel acteur de l’activité des cellules neuroendocrines, la SELENOT, et ses implications physiopathologiques (PI: Dr Youssef Anouar / Dr Isabelle Lihrmann)
Nous avons démontré l’existence d’une enzyme de type thiorédoxine jusqu’alors inconnue, bien que vitale, activée par le peptide neurotrophique PACAP et par des facteurs de stress impactant les cellules neuroendocrines, qui est cruciale pour le contrôle de la qualité des protéines et de l’homéostasie ER/redox lorsque le métabolisme cellulaire est sollicité, en particulier lors de la différenciation/dégénérescence des cellules neuronales et dans les cellules endocrines.
EN SAVOIR PLUSMécanismes de la dérégulation de l’activité de sécrétion dans les tumeurs neuroendocrines (PI: Dr Christophe Dubessy)
Nous avons démontré que l’altération de l’activité de sécrétion observée dans la plupart des tumeurs neuroendocrines, y compris le phéochromocytome, peut être due en partie aux variations de l’expression des miARN. Cette étude du rôle des miARN dans l’hypersécrétion nous a conduit à développer un algorithme nommé miRabel qui a été implémenté par les membres de l’équipe en collaboration avec des bioinformaticiens et des mathématiciens.
EN SAVOIR PLUSIdentification de nouvelles cibles thérapeutiques (PI: Pr Luca Grumolato)
Nous avons développé une nouvelle approche pour étudier l’hétérogénéité intra-tumorale, que nous avons nommé CRISPR-barcoding et qui a permis de démontrer qu’un agent thérapeutique (Sorafenib) déjà utilisé pour le traitement de certains cancers peut être avantageusement utilisé en co-traitement dans le cas de résistance à certaines drogues anti-cancéreuses.
EN SAVOIR PLUSPublié en 2020 dans Journal of Neuroscience Methods
Auteurs : Godefroy D et al.
Publié en 2013 dans Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism
Auteurs : Haissaguerre M et al.